Challenge Mallorca 2024, une bonne première pour Paul Magnier : « Fier d’avoir pu me prouver que j’étais capable de le faire ».

Paul Magnier n’aurait pas pu imaginer de meilleurs débuts parmi les professionnels. Le jeune homme de 19 ans, porte-drapeau de la Deceuninck-QuickStep ont fait passer leur roue avant celle des autres aujourd’hui à la Trophée Ses Salines – Alcudiavalable pour le Challenge Mallorca 2024, surprenant tout le monde. Bonne première donc, comme on dit dans ces cas-là, pour le talent recruté par Lefevere qui a disputé un sprint très convaincant, qui lui a permis de dépasser facilement Alberto Dainese et un autre néo-professionnel et ancien coéquipier, Luke Lamperti.

« L’idée de l’équipe était de gagner et ils avaient confiance en moi – il a également débuté à nos micros – Ce n’était pas facile pour moi d’y croire parce que je n’avais jamais gagné parmi les professionnels. Quand j’ai vu le travail de l’équipe dans les derniers kilomètres, j’ai pensé que je ne pouvais rien faire d’autre que gagner. Je me suis donc mis en mode victoire et le travail de l’équipe a été incroyable. Je suis heureux d’avoir remporté la victoire.

Il évoque les derniers moments de la journée en ces termes : « J’ai essayé de faire de mon mieux. L’année dernière, mon problème était aussi que le train se perdait, mais c’est une équipe qui le fait depuis dix ans, alors j’avais pleinement confiance en elle et le fait d’avoir pu gagner aujourd’hui montre que je peux le faire et que je continuerai à donner le meilleur de moi-même ». L’idée d’aller chercher la victoire aujourd’hui remonte à loin : « Tom Steels a vu mes sprints cet hiver pendant les étapes et m’a dit qu’il croyait que je pouvais gagner. J’avais du mal à y croire, mais Je suis fier d’avoir pu me prouver que j’en étais capable.« 

Place maintenant aux programmes futurs : « Dimanche sera un autre sprint et nous courrons pour Luke Lamperti.. Nous sommes jeunes et pour notre croissance, il est bon de jouer nos cartes à tour de rôle. Je vais encore courir demain et dimanche à Majorque, puis je devrais aller à Oman et nous verrons au fur et à mesure, je devrais aussi courir quelques classiques belges avec l’équipe de développement.

Chantal Martin