Axel Laurance ouvre les danses de l’Etoile de Bessèges 2024. Privée de son étape d’ouverture en raison de la manifestation des agriculteurs, la course française s’est ouverte aujourd’hui avec la deuxième étape, qui a offert un final intéressant au sommet de la côte de Rousson. Le coureur de l’Alpecin – Deceuninck a évolué intelligemment, laissant les premières attaques s’exprimer, avant de placer son accélération à 150 mètres de l’arrivée, s’offrant le luxe de dépasser l’ancien vainqueur de l’arc-en-ciel Mads Pedersen (Lidl-Trek) qui n’a pas pu poursuivre sa progression et a dû se contenter de la deuxième place devant Kevin Vauquelin (Arkéa-B&B Hotels). Le vainqueur du jour est donc évidemment aussi le premier leader de la course, dont le classement reflète bien cette première arrivée.
La vidéo de l’arrivée
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Le champion du monde U23 remporte au sprint la deuxième étape de l’Etoile de Besseges ! #EDB2024 pic.twitter.com/gttWU74OTF
– Eurosport (@eurosport) 1er février 2024
Le récit de la course
Après l’annulation de la première étape, la course démarre avec la deuxième étape, qui voit immédiatement plusieurs coureurs tenter de passer à l’attaque. Ils en profitent rapidement Maximilien Jullard (Van Rysel-Roubaix), Matisse Julien (CIC U Nantes Atlantique) et Jean-Louis Le Ny (Nice Métropole Côte d’Azur), dont la marge a rapidement atteint 4’20 », soit l’avantage maximal qui leur a été accordé.
Les hommes de Lotto Dstny et Team Corratec-Vini Fantini ont pris la tête du peloton, stabilisant longtemps l’écart à 3’45 ». Arrivé à la moitié de l’étape, le peloton a pu reprendre une minute supplémentaire, en maîtrisant les attaquants grâce à la coopération d’Alpecin-Deceuninck. Les fuyards étant facilement rattrapés, le peloton a augmenté le rythme dans l’approche de la montée finale, ce qui a provoqué beaucoup de nervosité et, inévitablement, quelques chutes. Dans l’une d’entre elles, Alberto Bettiol, Stefan Bisseger et Simon Carr étaient impliqués, l’équipe EF Education – EasyPost se retrouvant pratiquement sans capitaine.
Dans la dernière ascension, c’est l’équipe Lidl – Trek qui a maintenu le rythme, mais le premier à s’élancer a été Rémy Rochas (Groupama-FDJ), bien contrôlé par Mads Pedersen lui-même. Le Danois a également pris immédiatement le volant de Axel Laurance (Alpecin – Deceuninck) et semblait prêt à lui sauter dessus à tout moment à l’approche de la ligne d’arrivée. Mais la ligne d’arrivée se rapprochait de plus en plus et l’ancien champion du monde a commencé à lutter pour suivre la roue du Français, qui a continué, bien que dans la douleur, à tirer jusqu’à l’arrivée, sans que Pedersen ne puisse rien faire d’autre que de le regarder gagner devant lui.