Le début de laEtoile des Bessèges 2024 La veille a été agitée, du moins pour l’une des équipes participantes. La Nice Métropole Côte d’Azur a en effet été contraint par le jury et les inspecteurs de l’Institut d’Etudes Politiques de l’Université de Nice de se rendre sur place.Union cycliste internationale de changer les pédales montées sur les vélos destinés aux coureurs. Un problème de taille, puisque l’UCI a jugé les pédales en question « irrégulières » une heure seulement avant le départ de la deuxième étape de la course française (la première ayant été annulée), prévue jeudi dernier, le 1er février. L’équipe française de niveau continental a donc dû se dépêcher de remplacer les composants « illégaux » et, par conséquent, les chaussures fournies à ses athlètes.
Le problème ? L’équipe française était équipée d’une pédale prototype d’Ekoï. Le composant n’est pas encore sur le marché, où il devrait arriver à l’automne prochain, et représente une certaine nouveauté dans le secteur en raison de la forme avec laquelle il a été conçu et parce que l’attachement correspondant nécessite des chaussures spéciales. Ce serait là le nœud du problème, car le système n’a pas encore été homologué par l’UCI. Pour l’instant, la pédale incriminée n’a pas été interdite : la demande d’adoption a été formalisée auprès de l’Union cycliste internationale, qui n’a toutefois pas exprimé d’avis définitif à ce jour.
Ainsi, avant le départ, les mécaniciens et coureurs de Nice Métropole Côte d’Azur ont été vus dans le village de départ de Marguerittes demandant de l’aide à leurs collègues des autres équipes, soit pour obtenir des pédales « normales » à monter sur leurs vélos, soit pour récupérer des chaussures compatibles. Cependant, certains coureurs ont dû acheter des chaussures adaptées, et à leur taille, dans l’un des stands installés près du départ. Les sept athlètes inscrits à la course ont néanmoins pu prendre le départ.