Les 10 paris de 2024, 9-10 : Mark Cavendish et Luca Vergallito

Aux portes de la nouvelle saison, le temps est venu d’observer, entre renouvellements de contrats et transferts fracassants, quels seront les coureurs les plus attendus dans cette nouvelle saison. Cette année encore, nous vous proposons donc notre désormais habituel article sur les 10 Parier 2024, qui nous permettra d’analyser quelques-uns des mouvements les plus intéressants du marché du cycle 2024 qui s’achève. Comme toujours, les profils des athlètes que notre rédaction a sélectionnés à l’issue d’un vote interne seront très variés : du jeune prêt à se consacrer aux plus grands, au terrible vieillard qui veut encore faire son trou, en passant par de grands retours qui peuvent s’épanouir en saisons magnifiques ou en grandes déceptions ou en nouveaux mariages dans lesquels tous les équilibres n’ont pas encore été trouvés.

9. Mark Cavendish (Astana Qazaqstan)

Sirotti

Ce n’est pas un transfert, mais le défi de Cannonball et de la formation kazakhe n’est pas mince. Privée désormais d’une pointure au classement général, l’équipe d’Alexandre Vinokourov a construit un train de haut niveau autour du rêve du Britannique, opérant une reconversion quasi complète pour se mettre au service de celui qui aura 39 ans en mai prochain (l’âge auquel un seul homme en plus de cent ans d’histoire a remporté une étape du Tour). Vainqueur d’étape au Tour 2023, deuxième au sprint de la Grande Boucle avant d’être contraint à l’abandon l’été dernier, Mark Cavendish y parviendra-t-il ?

10. Luca Vergallito (Alpecin-Deceuninck)

La promotion du Milanais de 26 ans au sein de l’équipe première a fait couler beaucoup d’encre, mais le vainqueur de la Zwift Academy a montré au cours de sa première année au sein de l’équipe qu’il possédait des atouts intéressants en dehors des rouleaux. La conquête de l’Oberösterreichrundfahrt après avoir remporté l’étape reine et la victoire d’étape au Giro della Regione Friuli Venezia Giulia sont des signes clairs que le grimpeur de longue distance peut aussi avoir son mot à dire dans le cyclisme sur route. Evidemment, compte tenu de son âge et de son atypisme, il faut comprendre quelles sont les marges de progression, y compris pour l’adaptation dans un groupe où le niveau sera, sur tous les terrains, plus élevé. Avec un contrat de deux ans en poche, une importante marque de confiance de la part de la formation belge, qui ne compte pas beaucoup de coureurs de son profil, les occasions peuvent être nombreuses pour le Bandit de gagner son grand pari et de faire taire ses détracteurs.

Chantal Martin