Tour de Suisse, a annoncé un accord avec Flanders Classics « pour unir leurs forces dans les discussions sur l’avenir du cyclisme »

Flanders Classics devient actionnaire minoritaire de Cycling Unlimited, la société organisatrice du Tour de Suisse. L’organisateur belge de grandes courses telles que le Tour des Flandres rejoint ainsi un groupe actuellement composé d’Infront, Swiss Cycling, Vogel Investment et ProTouchGlobal, pour un échange de connaissances et d’expériences qui vise à faire grandir à la fois les entreprises et les courses respectives. La collaboration unit ainsi deux entreprises importantes qui visent à unir leurs forces dans les discussions en cours concernant l’avenir du cyclisme, attendu par une importante réforme dans les années à venir.

« Cet accord est important pour plusieurs raisons – nous explique-t-il Olivier Senn, organisateur de la course suisse – L’une d’entre elles est de se repositionner dans les discussions et d’unir nos forces dans la salle de contrôle. Il existe également de nombreux problèmes opérationnels et nous avons de nombreuses valeurs et objectifs communs. Nous partageons également des idées pour l’avenir du sport. Nous n’adhérons pas pour changer nos organisations, mais nous voulons donner encore plus de sécurité à nos trajets sur le long terme. Nous n’interférerons pas avec leurs courses, et ils n’interféreront pas avec nous, mais nous pouvons échanger des connaissances basées sur nos expériences respectives. »

Nous en avons aussi parlé avec Thomas van der Spiegel, le PDG de la société flamande : « Nous serons actionnaire minoritaire d’Unlimited Cycling, qui est la société de gestion du Tour de Suisse. C’est une course historique et nous n’avions pas de courses par étapes dans notre programme. Il était important pour nous de représenter également une course par étapes, ce qui ajoute de nombreuses journées de course à notre portefeuille, que nous pouvons présenter à des partenaires potentiels. Et pour eux aussi, nous avoir c’est avoir beaucoup plus de journées de course car nous organisons environ 16 sorties par jour. C’est un accord important pour mieux faire entendre notre voix dans les réunions en vue de la réforme attendue du cyclisme qui devient de plus en plus pratique et opérationnelle ».

Chantal Martin