De mouvement le moins cool de la semaine de la Ligue des champions : comment l’Union des associations européennes de football (UEFA) a licencié un travailleur indépendant. On en est à la 82e minute à Manchester, l’équipe locale mène déjà 3 à 0 contre le FC Bayern Munich, lorsque la phrase suivante est mise en ligne dans le live-ticker officiel de l’UEFA : « A penny for Julian Nagelsmann’s thoughts right now ». Un penny pour les pensées de Julian Nagelsmann – de l’entraîneur que le FC Bayern a libéré avant ce quart de finale.
Il ne faut pas rire de cette blague anodine. Mais on ne devrait pas non plus mettre fin à une relation de travail à cause de cette blague anodine, comme l’a fait l’UEFA par la suite. Cela correspond à une fédération qui s’en prend le plus souvent à ceux qui n’ont pas de pouvoir.
Que diriez-vous plutôt de présenter votre propre candidat à la prochaine élection du président de la FIFA contre le peu scrupuleux Gianni Infantino, qui a récemment été « élu » par acclamation ?
Ou en veillant, pour la prochaine élection du Congrès de l’UEFA, à ce qu’il y ait plus d’une femme quota au sein de l’organe suprême ? Un penny pour les pensées des hommes puissants de l’UEFA. Bien que : je ne préfère pas.