Simone Inzaghi pose avec la Coupe d’Italie.
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Le nom de famille Inzaghi a longtemps été associé à Filippo, le champion du monde 2006. Mais en tant qu’entraîneur, son frère Simone a beaucoup plus de succès. Il sait surtout comment gagner les finales.
Inzaghi est un nom de famille qui sonne bien dans le football italien. Pendant longtemps, on l’a surtout associé à l’ancien attaquant au prénom de Filippo, double vainqueur de la Ligue des champions avec le Milan AC, champion du monde en 2006. On l’appelait « Superpippo » lorsqu’il était en activité. Aujourd’hui, on parle de plus en plus souvent de l’autre Inzaghi, le frère cadet de Filippo, Simone. Lui aussi a été un attaquant à succès, notamment à la Lazio Rome. Aujourd’hui âgé de 47 ans, il était surnommé « Inzaghino », le petit Inzaghi, parce que tout le monde s’inspirait de son grand frère, qui avait plus de succès. En tant qu’entraîneur, le petit a toutefois dépassé son grand frère. Inzaghino est soudain devenu très grand.
Alors que Filippo s’essaie à l’entraînement du club de deuxième division Reggina Calcio, Simone se retrouve ce samedi en finale de la Ligue des champions avec l’Inter de Milan. Personne ne s’attendait à voir l’Inter là-bas au début de la saison. En avril, l’entraîneur était sur le point d’être renvoyé parce que l’équipe, qui avait glissé à la sixième place de la Serie A, avait perdu trois fois de suite et n’avait récolté qu’un seul point en cinq matches. Il a été désigné comme le principal responsable de cette situation. A l’inverse, la fin de saison fantastique est en premier lieu à mettre à son crédit.