Le directeur technique du Dynamo Kiev, Mircea Lucescu, a déclaré qu’ils n’avaient pas peur du Beşiktaş mais que leurs rivaux avaient un entraîneur expérimenté et un effectif de qualité.
L’entraîneur roumain a tenu une conférence de presse au stade Giuleşti avant le match contre Beşiktaş lors du tour de barrage de l’UEFA Europa Conference League.
Lucescu a déclaré qu’il traversait une période difficile et qu’il se battait avec des joueurs jeunes et inexpérimentés : « Nous avons fait le bon choix en choisissant ce stade. Les fans de football viennent au match et nous soutiennent. Cela fait presque un an et demi que nous jouons devant des tribunes vides et que nous ne voyons aucun soutien. C’est une situation difficile, car les footballeurs jouent pour les supporters. Le soutien du public aide beaucoup nos joueurs.
Lucescu, à la question de savoir s’ils ont peur de Beşiktaş, a déclaré : « Nous n’avons pas peur, mais Beşiktaş a un entraîneur expérimenté et un effectif de qualité. Il suffit de mentionner Oxlade-Chamberlain et Rebic. Les grandes équipes du championnat turc recrutent de grands joueurs. »
Le regret de Mircea Lucescu à Beşiktaş
Lorsqu’on lui rappelle qu’il a déjà entraîné le Beşiktaş, l’entraîneur roumain déclare : « J’ai passé deux années inoubliables. La première saison était formidable, tout ce que nous faisions était passionnant. Nous avons remporté le championnat. C’était l’année du centenaire du club, nous avons gagné le championnat avec une grande marge. Cependant, ma deuxième année a été une déception totale. Nous menions le championnat avec dix points d’avance et de nombreux commentateurs disaient que le championnat était en fait terminé, qu’il n’était plus intéressant. Nous avons terminé le match suivant à six et nous avons perdu 3-0. Cette situation s’est poursuivie et nous avons finalement terminé la saison à deux points du champion. C’était une déception totale pour nous tous ».
Lucescu a également fait l’éloge des supporters turcs : « Je peux dire qu’ils sont spéciaux. Lorsque je me rends à Istanbul et dans d’autres villes, ils viennent me voir et me serrent la main.