Wolff est confiant de pouvoir sortir du ‘cercle vicieux’ avec le W15 : « Nous avons identifié certaines limites »

Toto Wolff inquiet depuis deux ans de la performance de la voiture

Toto Wolff est préoccupé depuis deux ans par les performances de la voiture. Mercedes n’a pas réussi à trouver la solution lors des dernières saisons, ce qui s’est reflété dans les résultats. Cependant, il semble qu’ils aient détecté « certaines limites », ce qui pourrait les aider à sortir de la « boucle » dans laquelle ils se trouvent depuis le changement de règlement.

Le W15 ne répond pas aux attentes

Au début, il semblait que la W15 pourrait être la solution à tous les problèmes de Brackley, mais le début de saison a été, pour le moins, décevant. Ils sont loin derrière Ferrari, à qui ils ont gagné le vice-championnat l’année dernière. Et Lewis Hamilton et George Russell n’ont pas réussi à dépasser, par exemple, l’Aston Martin de Fernando Alonso au Grand Prix du Japon.

Wolff voit une lueur au bout du tunnel

Néanmoins, Wolff semble vouloir montrer la lumière au bout du tunnel. Mercedes a besoin de réponses, notamment en raison de son faible rendement dans les virages à haute vitesse. Ils se sont donc empressés de comprendre la raison du manque d’appui aérodynamique, ce qui a révélé qu’il y avait d’autres détails qui leur échappaient. Et, même s’ils les identifiaient, ils ne sont pas capables de transformer ces informations en une amélioration de la performance.

Cela, cependant, a changé la mentalité de l’équipe. Ils pensent maintenant que la mécanique pourrait jouer un rôle plus important que l’aérodynamique. Cela les a conduits à tester d’autres configurations au Japon, ce qui les a amenés à penser qu’ils pourraient commencer à comprendre la solution.

« Nous mesurons l’appui aérodynamique avec nos capteurs, et cela nous dit que nous avons 70 points de plus d’appui dans un virage en particulier à Melbourne par rapport à l’année dernière », a-t-il déclaré dans des déclarations à Motorsport.

« Cependant, dans le temps au tour, cela ne représente pas même un kilomètre par heure de plus. Alors, où est le problème? Je pense que nous voulions cocher quelques cases pour le comprendre. Avons-nous détecté une limite? Je crois que oui« , a-t-il ajouté.

Un problème complexe à résoudre

Il est conscient qu’il est très difficile de trouver la solution. Mais tout vient du fait qu’ils n’avaient pas tout à fait compris le problème, quelque chose qui pourrait changer dans les prochains mois.

« Tout ce que nous avons vu ces deux dernières années suggère qu’il devrait y avoir beaucoup plus d’appui aérodynamique que nous ne le croyons, et maintenant nous avons mesuré l’appui, il est là, mais nous ne parvenons pas à obtenir le temps au tour que nous devrions et que les simulations montrent, cela n’est pas trivial », a-t-il réfléchi. « Je pense que le monoplace est très complexe pour nous, en termes d’équilibre aérodynamique et mécanique », a-t-il considéré.

« Cela doit être corrélé, et nous avons suivi une certaine trajectoire ces dernières années. Nous tournions constamment en rond, et nous sommes arrivés à un point où nous avons dit, ‘bon, il faut faire quelque chose de différent ici' », a-t-il conclu.

La situation actuelle chez Mercedes est symptomatique des défis de l’ingénierie dans le sport de haut niveau, surtout en Formule 1, où chaque détail compte. Toto Wolff et son équipe sont face à un double défi : non seulement comprendre profondément les problèmes actuels de leur voiture, mais aussi les surmonter dans un contexte de compétition très serré. L’identification d’une possible limite mécanique par rapport à l’aérodynamique montre une volonté d’explorer toutes les pistes, même celles en marge des suppositions originales.

Ce que révèle cette situation, c’est la complexité inhérente aux véhicules de Formule 1 actuels et la difficulté de traduire les avancées technologiques en performance sur la piste. L’équipe Mercedes, bien que confrontée à des obstacles importants, semble déterminée à franchir ce cap difficile. En tant que journaliste spécialisé dans le sport automobile, j’observe attentivement ces développements, non seulement pour la compétition qu’ils représentent mais aussi pour l’innovation et la persévérance qu’ils incarnent dans la quête de la performance ultime. La Formule 1, après tout, n’est pas seulement une course contre des adversaires, mais également une course contre les limites de la technologie et de l’ingénierie elle-même.

Martine Morel

Martine Morel est une journaliste sportive française reconnue pour son expertise en économie du sport et en jeux d'argent en ligne, avec une carrière de plus de 15 ans marquée par des analyses et des articles appréciés sur l'impact financier des événements sportifs et la dynamique économique des clubs. Diplômée en économie, elle a la particularité de voyager pour couvrir les événements sportifs internationaux, enrichissant ses articles d'une perspective mondiale. Elle engagée dans la promotion du sport auprès des jeunes, elle est également multilingue, ce qui renforce sa capacité à couvrir et rapporter les événements sportifs à l'international.