Coup de William Barta pour fermer le Volta a la Comunitat Valenciana 2024. Il s’est échappé avec cinq autres coureurs dans les premiers kilomètres de l’épreuve courte. Bétera – Valence, l’Américain de Movistar est resté seul en tête après le dernier GPM de la journée et a ensuite réussi à résister au retour du gros du peloton, réussissant à prendre un peu plus d’une minute d’avance dans les 45 derniers kilomètres. Derrière lui, avec un retard de seulement 8″, Jonathan Milan (Lidl-Trek) a dû se contenter de remporter le sprint victorieux devant Vito Braet (Intermarché-Wanty), alors qu’il a terminé à la sixième place Davide De Pretto (Team Jayco AlUla).
Les hommes du classement étant tous arrivés ensemble à l’arrivée, rien ne change au classement général, qui est remporté par Brandon McNulty (UAE Team Emirates) devant Santiago Buitrago (Bahreïn victorieux) et à Aleksandr Vlasov (Bora-hansgrohe). Quatrième place pour Alessandro Tonelli (VF Group-Bardiani CSF-Faizanè).
Vidéo de l’arrivée
👀 🎥 ¿Quieres volver a vivir el emocionante último kilómetro 🔝🔛 de la victoria de @willbarta en la etapa final en Valencia de la #75VCV GP @BancoSabadell ? #VoltaValenciana#CyclismoMediterráneo pic.twitter.com/7qLc1Q9IBD
– Volta a la Comunitat Valenciana – VCV (@VueltaCV) 4 février 2024
L’histoire de la course
La première image après le départ officiel est celle de Miguel Angel Fernandez (Equipo Kern Pharma), mais son attaque est rapidement annulée. Peu après, huit hommes tentent de s’allonger : ce sont Oier Lazkano (équipe Movistar), Amund Grøndahl Jansen (Équipe Jayco AlUla), Xavier Cañellas e Txomin Juaristi (Euskaltel-Euskadi), Jaume Guardeño (Caja Rural-Seguros RGA), Unai Iribar (Equipo Kern Pharma), José Manuel Díaz (Burgos-BH) et Davide Piganzoli (Team Polti Kometa), mais leur tentative a également été de courte durée.
A ce moment-là, après avoir parcouru 12 kilomètres, ils tentent William Barta (Movistar), qui a été rapidement rejoint par José Maria García (Illes Balears Arabay Cycling), Diego Pablo Sevilla (Équipe Polti Kometa), Joel Nicolau (Caja Rural-Seguros RGA) et Xavier Cañellas (Euskaltel-Euskadi). Ce quintette a réussi à prendre une vingtaine de secondes d’avance sur le peloton, dont il s’est également extirpé Filippo Fiorelli (VF Group-Bardiani CSF-Faizanè), qui après une courte poursuite a réussi à rattraper le groupe de tête, dont l’avance avait entre-temps augmenté à 1’30 ».
L’écart a continué à se creuser dans les kilomètres suivants pour atteindre un maximum de 3’15 » au sommet du premier GPM de la journée, l’ascension du Oronetoù Cañellas transite en premier. Avec leUAE Team Emirates afin de maîtriser la situation, le peloton se reforme à 2’30 » à l’approche du deuxième et dernier GPM, l’hôtel de l’équipe de France. Puerto de la Fronteraoù il est le Bora-hansgrohe de prendre le relais et d’imprimer un rythme soutenu. Le groupe s’est ensuite détaché, et il en a été de même pour les échappés, où Barta et Fiorelli sont restés seuls en tête du peloton.
Mais l’Américain a un autre rythme et se détache de l’Italien, rejoint ensuite par Sevilla. Derrière, entre-temps, Aleksandr Vlasov (Bora-hansgrohe) a décidé d’accélérer après un excellent travail de ses coéquipiers, mais sa tentative a été rapidement neutralisée et trois des six attaquants initiaux ont été rattrapés. Mais Sevilla et Fiorelli ont été repris juste après le GPM, où Barta est passé avec une avance de 1’15 » sur un groupe fortement réduit d’une vingtaine de coureurs, dont tous les GC men à l’exception de Alessandro Tonelli (VF Group-Bardiani CSF-Faizanè).
La première partie de la descente, assez technique, voit Matej Mohoric (Bahrain Victorious) tente de s’étirer, mais reste collé à lui Oier Lazkano (Movistar) pour protéger la tentative de Barta, le champion d’Espagne ne laissant manifestement aucune place au Slovène. Alors que la descente s’adoucit, les deux hommes sont rattrapés par ce qui reste du peloton, qui aborde les 30 derniers kilomètres avec un retard de 50″ sur Barta. La poursuite de l’Américain est menée par un homme Polti-Kometa et un autre de Bahreïn victorieuxmais, avec quatre coureurs, le Movistar est capable de briser les changements, bien que l’avance de Barta tombe à 38″.
Cependant, un deuxième groupe de 20-25 coureurs (dont TonellI) réapparaît derrière les premiers poursuivants. Lidl-Trek en vigueur pour apporter Jonathan Milan dans le sprint. L’équipe américaine s’est immédiatement portée à l’avant et, flanquée de Euskaltel-Euskadi e Caja Rural-Seguros RGAa commencé à prendre de l’avance sur Barta, qui conservait néanmoins 30″ à -20 de l’arrivée. Aidé également par quelques traversées de ville, virages, ronds-points et goulots d’étranglement, le coureur de 28 ans n’a cédé que très peu de secondes dans les kilomètres suivants, abordant les 7000 derniers mètres avec encore 16″ d’avance.
Derrière lui, cependant, les forces ne sont plus nombreuses et, toujours avec dix secondes d’avance, Barta arrive au dernier kilomètre. Là aussi, quelques virages sont favorables au coureur de 28 ans, qui se présente seul sur la ligne d’arrivée et remporte la première victoire de sa carrière après une échappée d’environ 80 kilomètres, dont plus de la moitié en solitaire. Le peloton est arrivé huit secondes plus tard et a vu Milan dominer le sprint devant Vito Braet (Intermarché-Wanty), le Frioulan se consolant avec un succès au classement par points.