Les problèmes d’Alpine commencent à attirer l’attention
Les problèmes d’Alpine ont commencé à attirer l’attention. C’est la dernière équipe de la grille et la situation commence à devenir légèrement préoccupante. Mais, l’écurie sera-t-elle en vente dans les mois à venir ? D’Italie, certains suggèrent cette possibilité, mais clarifient l’une des conditions principales : le futur acheteur devra maintenir l’unité de puissance jusqu’à, au moins, 2029.
L’écurie française face à des défis
L’équipe française a dû faire face à des situations très compliquées ces derniers mois. Après le départ de Fernando Alonso de l’écurie, et le refus d’Oscar Piastri en 2022, Alpine a connu de nombreux autres départs. Les sorties du directeur général, Laurent Rossi, ainsi que celles d’Otmar Szafnauer, Alan Permane ou Pat Fry, se sont mal terminées. Ils espéraient que ce serait un pas en avant, mais la performance a été fortement affectée. Au point qu’elle se trouve maintenant en bas de la grille.
Le Groupe Renault supporte le poids de l’équipe, mais les objectifs semblent avoir changé après ne pas avoir été atteints. En 2023, l’idée était de se rapprocher des positions de tête, avec un alignement de pilotes entièrement français. Quelque chose qu’ils n’ont finalement pas pu réaliser. L’année précédente les avait encouragés, après avoir terminé quatrièmes du Championnat du Monde, mais ils sont tombés à la sixième place après avoir perdu contre McLaren et Aston Martin.
Des entreprises intéressées par Alpine
Dans ce contexte, il n’est pas surprenant qu’il y ait des entreprises intéressées à acquérir la propriété d’Alpine, dont le nom a été acquis en 2021. Mais, dans le cas où cette vente se ferait, pour laquelle il y aura sûrement des acheteurs potentiels, il y a aussi certaines conditions. Et la base de Vitry-Chatillon est dans l’œil du cyclone. C’est là que sont conçues et construites les unités de puissance qui seront utilisées par les monoplaces de F1.
Ainsi, selon les informations de Motorsport Italia, l’achat impliquerait la condition de continuer à utiliser le même moteur jusqu’à, au minimum, 2029. C’est une manière de tenter d’assurer l’avenir du groupe d’ingénieurs qui a déjà travaillé sur le projet de 2026. Cela pourrait toutefois réduire le nombre d’acheteurs potentiels.
En tant que journaliste spécialisé dans les sports mécaniques depuis de nombreuses années, l’avenir d’Alpine en Formule 1 présente une situation complexe mais fascinante. La condition de maintenir l’unité de puissance jusqu’en 2029, alors que l’équipe lutte déjà au bas de la grille, suggère que le Groupe Renault cherche non seulement à vendre, mais aussi à préserver une part de son héritage et de son avenir en F1. Cette décision pourrait limiter le pool d’investisseurs potentiels, mais garantit également la poursuite de l’engagement de l’équipe dans l’innovation et la performance. Pour l’écurie française et ses fans, les prochains mois seront cruciaux et pourraient bien déterminer le cours de son histoire dans le monde de la Formule 1.