Lo spagnolo torna sull’episodio controverso di Portimao: «Sarebbe stato superato nella curva successiva. Invece ha voluto replicare in modo un po’ ottimista». Una considerazione sulla lotta per il titolo: «Sto migliorando, ma ci sono ancora tre o quattro piloti più veloci di me»
Incident de course : voilà comment a été qualifié le contact qui a gâché le GP du Portugal pour Marc Marquez et Francesco Bagnaia, à deux tours de l’arrivée. Zéro point, aucune sanction et beaucoup de déception pour les deux pilotes Ducati, tombés en duel pour la cinquième position. L’espagnol de l’équipe Gresini, cependant, a offert une version légèrement différente de l’événement lors de la rencontre avec les médias. Sans demander de pénalité pour son adversaire, Marquez décrit la résistance de Bagnaia comme une « erreur », la considérant implicitement comme la cause de leur double chute.
Responsabilité de Bagnaia
Selon Marc, son concurrent de marque n’était pas en condition de se défendre. Sa ténacité s’est donc révélée être une erreur : « C’est une erreur que je n’attendais pas de lui, et pas seulement en ce qui concerne l’incident. Pecco est entré à l’intérieur sans tenir compte que je fermerais ma trajectoire. Il n’avait pas besoin d’être si agressif ». Marquez continue : « Quand Acosta l’a dépassé, Bagnaia avait beaucoup de difficultés avec les pneus et il restait encore trois tours à faire. S’il n’avait pas été dépassé dans cette courbe, ça aurait été dans le virage suivant. Mais il a voulu répondre d’une manière un peu optimiste, à la limite. Cependant, ces choses peuvent arriver dans les courses ». Aucun commentaire de la part de Ducati : « Ils ont à disposition la télémétrie, on peut très bien voir ce qui s’est passé. Je l’ai vue, mais elle ne peut pas être rendue publique ».
Discussion
Marquez révèle aussi comment s’est déroulée la réunion en Direction de Course à la fin du deuxième round MotoGP : « Quand j’ai été convoqué, j’ai dit aux commissaires : ‘Décidez vous-mêmes. Pour moi, c’est une action très proche d’un incident de course’. C’était à eux de décider de pénaliser ou non. Ils ont décidé de ne pas le faire ». L’octuple champion du monde insiste sur le fait qu’il a exprimé son point de vue de manière neutre, sans pousser pour un verdict : « J’ai dit que je respecterais la décision. Ne marquer aucun point est la dernière chose que Pecco et moi voulions ».
Question de positions
L’octuple champion du monde a souligné ces concepts à Dazn Espagne : « Je suis un pilote qui défend sa position après un dépassement. Mais il faut comprendre que, quand on est en cinquième ou sixième position, ça n’a pas de sens de risquer plus que nécessaire ». Malgré la déception pour l’épilogue, Marquez se montre pourtant confiant : « Nous avions une bonne vitesse, même si en course nous avons souffert. J’étais tranquille, je ne voulais pas commettre d’erreurs, je savais que les points d’une cinquième position seraient importants ». Pas d’idée de championnat du monde, du moins pour l’instant : « Je ne suis pas en lutte pour le titre en ce moment. Je m’améliore, mais il y a encore trois ou quatre pilotes plus rapides que moi ».
Le Grand Prix du Portugal restera certainement dans les annales comme un exemple frappant de la fine ligne entre la compétition acharnée et l’erreur de jugement. L’analyse de Marc Marquez sur les événements qui ont conduit à leur chute commune révèle non seulement le niveau de stratégie et de réflexion nécessaire dans chaque course, mais aussi comment un moment d’optimisme peut influencer non seulement le résultat d’une course, mais potentiellement le championnat dans son ensemble. L’évolution de Marquez, passant d’un champion incontesté à un compétiteur parmi d’autres tous également déterminés, ajoute une couche d’humilité à son personnage, témoignant de la dynamique en constante évolution du MotoGP. Dans ce sport, chaque course est une leçon, chaque tour un défi, et chaque seconde sur la piste une opportunité pour la grandeur – ou pour la déception. Le GP du Portugal nous l’a rappelé de manière spectaculaire.

Martine Morel